À 52 ans, Sandrine entame un nouveau chapitre de sa vie professionnelle après un accident du travail. Ancienne contrôleuse qualité dans l’industrie automobile, elle suit actuellement une formation de secrétaire assistante. Un parcours dont ressort l’envie de se réinventer et d’apprendre en continu.
Un début de carrière éclectique
Originaire de Douai, dans les Hauts-De-France, Sandrine entre dans le monde du travail dès l’âge de 17 ans. Elle commence par un poste d’hôtesse d’accueil dans une agence immobilière, avant de multiplier les expériences professionnelles dans des secteurs très variés. Elle travaille d’abord dans une entreprise agroalimentaire après quelques années passées à la maison pour s’occuper de ses enfants. Puis elle devient animatrice de groupe d’une équipe de vente à domicile de cosmétiques/d’entretien et décide de se tourner vers l’intérim en 2010.
Ses missions dans le travail temporaire la conduisent à travailler dans le secteur de l’automobile, notamment dans la qualité et le contrôle des pièces, un métier qu’elle exercera pendant plusieurs années.
Un accident de travail, un tournant décisif
En novembre 2023, après 7 ans dans la même enseigne, Sandrine commence à ressentir une douleur au bras. Malgré la gêne, la contrôleuse qualité poursuit son travail jusqu’à ce que son bras cède, la contraignant à un arrêt de travail, « Mon mari m’avait suggéré d’aller voir le médecin, mais pour moi ce n’était qu’une douleur passagère, je ne suis pas du genre à m’arrêter pour un petit bobo » nous affirme-t-elle. Elle est finalement arrêtée pour un mois pour cause de tendinite, et lors d’un bilan médical, elle découvre une fissure du tendon qui sera identifiée comme une maladie professionnelle.
L’arrêt maladie dure six mois et demi. Durant cette période, l’inquiétude commence à s’installer « J’arrive à 50 ans, je me demandais comment j’allais faire pour travailler avec un bras bloqué. Je me sentais très limitée » nous confie-t-elle. C’est à ce moment que sa responsable d’agence lui suggère de se tourner vers le FPETT.
Un accompagnement permanent
Accompagnée par Magali Barbier, et en partie par Elsa Commaille, conseillères parcours reconversion au FPETT, Sandrine suit un bilan de reconversion qui l’aide à définir ses besoins et à trouver une formation adaptée à son projet. La nordiste va alors identifier des formations pour concrétiser son projet professionnel, prendre contact avec les bons organismes, avant que la conseillère ne prenne le relais tout en restant en lien avec son agence d’emploi.
Actuellement, Sandrine suit une formation pour devenir secrétaire assistante, une activité plus compatible avec son état de santé et qui lui ouvre de nouvelles perspectives dans divers secteurs, y compris l’industrie. Elle se forme également à l’utilisation des outils bureautiques, comme la suite Microsoft, via la certification TOSA. « Lorsque l’on est jeune on ne veut jamais apprendre, mais là je m’éclate » nous dit-elle à propos de sa formation.
En route vers le sud et le marché de l’emploi
Sandrine a déménagé dans le sud de la France, à Perpignan en septembre 2024 « Avec mon conjoint nous souhaitions nous rapprocher de nos enfants » nous explique-t-elle. Un choix audacieux car elle n’avait pas de promesse d’emploi dans cette nouvelle région, et pourtant très vite elle trouve un stage dans une agence immobilière. Sandrine doit terminer sa formation en avril 2025, et lorsqu’on lui demande ce qu’elle compte faire ensuite, la réponse est immédiate « Retrouver un emploi bien sûr ! Le FPETT m’a permis de croire en moi et en mes capacités à me réinventer. Les conseillères ne lâchent rien et nous soutiennent à chaque étape. » Elle ajoute ensuite « C’est vraiment un accompagnement complet, et si un jour je peux intégrer leur équipe, ce serait un rêve. » (Rires.)