Les dispositifs sous statut demandeur d’emploi
Ces dispositifs, à l’initiative de l’entreprise, s’adressent aux demandeurs d’emplois indemnisés ou non et doivent préalablement être validés par Pole Emploi.
La POEI et la POEC
La Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POEI) est un dispositif financé par France Travail à destination des employeurs, proposant une formation préalable à l’embauche.
Elle a pour but de permettre aux demandeurs d’emploi d’acquérir les compétences professionnelles requises pour exercer un métier en lien avec une offre d’emploi déposée par l’entreprise auprès des services de France Travail.
Soutien du FPETT en 2024 pour la formation des demandeurs d’emploi via la POEI
Disposition valable pour les parcours démarrant au plus tard le 31 décembre 2024 suite à la décision du CA FPETT et de la CPNE extraordinaire du 7 décembre 2023
Afin de soutenir la formation des demandeurs d’emploi et leur permettre d’accéder à un emploi via le travail temporaire, le FPETT mobilise une enveloppe financière permettant de cofinancer les parcours de formation suivis dans le cadre de POEI.
Le cofinancement du FPETT interviendra dans la limite d’un coût pédagogique de 18€/h.
Le cofinancement du FPETT sera plafonné au montant d’intervention de France travail.
Le cofinancement vise les POEI débouchant sur des CDI, CDI intérimaire, contrat de professionnalisation de plus de 12 mois et CDD de plus de 12 mois.
Pour savoir comment mobiliser le cofinancement du FPETT: Cliquer ICI
La Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective (POEC) est une action de formation collective à destination de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail visant l’acquisition de compétences en lien avec l’exercice d’un métier et faisant suite à des besoins en recrutement identifiés par l’entreprise de travail temporaire.
Consultez la liste des métiers éligibles à la POEC dans la branche du travail temporaire.
Financée par France Travail et l’opérateur de compétences (AKTO dans le cadre du Plan d’investissement dans les Compétences (PIC), elle se déroule sur une durée comprise entre 41 heures à 400 heures.
Le parcours peut comporter une période d’immersion en entreprise permettant aux demandeurs d’emploi de mettre en pratique les acquis.
A l’issue de la POEC (dans les 15 jours suite à la formation) , l’agence d’emploi s’engage à proposer :
- un ou plusieurs contrats de missions pour un total de 6 mois minimum sans interruption ;
- un contrat à durée indéterminée (CDI) ;
- un contrat à durée déterminée (CDD) d’au moins 12 mois ;
- un contrat de professionnalisation en CDI ;
- un contrat de professionnalisation en CDD d’au moins 12 mois ;
- un contrat d’apprentissage
Les dispositifs sous statut salarié intérimaire
Le contrat d’apprentissage, le contrat de professionnalisation et la PRO-A intérimaire
Ces dispositifs de formation en alternance permettent l’acquisition d’une qualification professionnelle grâce à la dispense d’un formation théorique délivrée par un organisme de formation ou CFA et d’une mise en pratique des acquis dans le cadre de missions d’intérim
Ces dispositifs tiennent compte de la spécificité du statut intérimaire, notamment la relation triangulaire entre l’agence d’emploi, l’entreprise utilisatrice et le salarié intérimaire.
Le contrat d’apprentissage intérimaire et le contrat de professionnalisation intérimaire répondent aux mêmes objectifs :
- Obtenir qualification, un diplôme
- Acquérir une expérience professionnelle
- Favoriser l’intégration dans l’emploi
Comparatif contrat de professionnalisation – Contrat d’apprentissage
La PRO-A s’adresse aux salariés en CDI Intérimaires dont le niveau de qualification est inférieur à celui de la licence (BAC + 3).
A l’initiative de l’employeur ou du salarié, elle a pour objectif de permettre une évolution sociale, professionnelle, ou une reconversion professionnelle.
La PRO A s’étend sur une durée de 6 à 12 mois * (excepté pour les publics prioritaires : jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus, qui n’ont pas validé un second cycle de l’enseignement secondaire (baccalauréat) et qui ne sont pas titulaires d’un diplôme de l’enseignement technologique ou professionnel (CAP, BEP…),les personnes inscrites depuis plus d’un an sur la liste des demandeurs d’emploi ; les bénéficiaires de minima sociaux (RSA, ASS, AAH) ou anciens titulaires d’un contrat unique d’insertion (CUI). )
La formation d’une durée minimale de 150h est dispensée par un organisme de formation certifié Qualiopi.
Fondée sur le principe de l’alternance, elle associe des enseignements généraux, professionnels et technologiques et l’acquisition d’un savoir-faire au sein de l’entreprise du bénéficiaire, par l’exercice d’une ou plusieurs activités professionnelles en relation avec la certification préparée.
Le dispositif doit permettre l’obtention d’une certification figurant sur une liste établie par les représentants de la branche professionnelle.
Un tuteur est désigné par l’employeur afin d’accompagner le bénéficiaire de la Pro-A.
Il a pour mission d’accueillir, d’aider, d’informer et de guider le salarié en Pro-A.
Les heures de formation sont remboursées sur la base d’un forfait horaire remboursé par AKTO
La PRO A permet à l’entreprise de :
- Prévenir les conséquences dues aux mutations technologiques et économiques ;
- Permettre l’accès à la qualification quand l’activité est conditionnée par l’obtention d’une certification accessible uniquement en emploi ;
- Fidéliser ses salaries intérimaires
- Intégrer une démarche GPEC
- Former à son savoir-faire et conserver la compétence grâce au tutorat
- Optimiser la gestion des budgets formation
Ces dispositifs sont financés par AKTO, l’agence d’emploi peut se rapprocher de son conseiller ou consulter les règles de prises en charge
Le Plan de Développement des Compétences des entreprises de moins de 50 salariés
Pour les entreprises de moins de 50 salariés le financement de tout ou partie des frais liés aux formations organisées dans le cadre du plan de développement des compétences, sont pris en charge par l’opérateur de compétences AKTO aux conditions fixées par la Branche.
Le financement est assuré par AKTO dans le cadre de la mutualisation des ressources financières issue de la contribution légale à la formation versée par les entreprises.
L’agence d’emploi peut contacter son conseiller AKTO ou consulter les règles de prises en charge
Consultez notre rubrique dédiée aux contributions et ressources
Les dispositifs de formation à l’initiative du salarié intérimaire
Le Bilan de Compétences
Le bilan de compétences permet d’analyser ses compétences professionnelles et personnelles, ses aptitudes et ses motivations en appui d’un projet d’évolution professionnelle et, le cas échéant, de formation.
La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)
La VAE permet de valoriser et capitaliser sur son ou ses expériences pour l’obtention d’un diplôme. La VAE est mobilisable par toute personne justifiant à minima d’un an d’expérience en rapport direct avec la certification visée. Cette certification qui peut être un diplôme, un titre ou un certificat de qualification professionnelle doit être inscrite au Répertoire national des certifications professionnelles.
Le Compte Personnel de Formation (CPF)
Le Compte Personnel de Formation permet d’acquérir des droits à la formation, mobilisables tout au long de sa vie professionnelle et quel que soit le statut (demandeur d’emploi, salarié …). Alimenté, chaque année en euros, il permet notamment de financer des parcours de formation qualifiants et de contribuer au maintien et au développement de l’employabilité du bénéficiaire
Le Projet de Transition Professionnelle
Le projet de transition professionnelle est une modalité particulière de mobilisation du compte personnel de formation permettant aux salariés souhaitant changer de métier ou de profession de financer des formations certifiantes en lien avec leur projet. Dans ce cadre, le salarié peut bénéficier d’un droit à congé et d’un maintien de sa rémunération pendant la durée de l’action de formation.
Ce dispositif est éligible aux salariés intérimaires titulaires d’un contrat de travail conclu avec une entreprise de travail temporaire, justifiant d’une ancienneté de 1 600 heures travaillées dont 600 heures dans l’entreprise de travail temporaire.
Les agences d’emploi peuvent accompagner les parcours professionnels initiés par leurs salariés intérimaires en co-finançant ou en finançant les actions de formations.