Chez Eurêka Intérim, chaque parcours compte. En lien avec l’équipe reconversion du FPETT, l’agence aide les salariés intérimaires victimes d’accident du travail ou de maladie professionnelle à se reconstruire et à rebondir professionnellement.
Chez Eurêka Intérim, on insiste sur le fait que l’inclusion n’est pas un mot à la mode : c’est une conviction ancrée dans l’ADN du réseau. Historiquement engagée auprès des publics éloignés de l’emploi (les jeunes sans qualification, les seniors, les personnes en précarité, ou victimes de discrimination), Eurêka s’est naturellement rapprochée du FPETT et de son équipe dédiée à la reconversion. Avec un seul but, aller plus loin dans son action sociale.
« Nous poursuivons une finalité sociale depuis toujours. Notre mission, c’est de redonner de la puissance à des profils que le marché du travail oublie trop souvent », explique William Decembry, directeur d’Eurêka Intérim.
Un partenariat au service des parcours de vie
La collaboration avec le FPETT s’est imposée comme une évidence. Ensemble, les deux structures travaillent autour d’un objectif commun : offrir un avenir professionnel aux intérimaires victimes d’accident du travail ou de maladie professionnelle.
Le Contrat d’Alternance de Reconversion (CAR) est devenu l’un des outils phare de ce partenariat.
« Le CAR, c’est un formidable levier. Il permet une montée en compétences souple et co-construite, avec le regard croisé du salarié, de nos équipes et du FPETT. C’est un outil qui sécurise la sortie, et surtout, qui montre qu’après un accident, une suite est possible. » nous dit William.
Cette approche, qui se veut centrée sur l’humain, transforme l’épreuve en tremplin : « On fait passer l’accident de travail d’un événement négatif à une opportunité de rebond. » affirme-t-il.
Reconstruire à son rythme
Pour Eurêka, accompagner une personne en reconversion commence par un travail sur l’acceptation de l’événement.
« Il faut du temps, et surtout de l’écoute. Nous ne mettons pas de pression sur les délais ou les résultats. Parfois, la remobilisation passe d’abord par la vie sociale, retrouver un toit, une stabilité. C’est au fil de l’eau que se dessine le projet professionnel. » assure le directeur du réseau Eurêka Intérim.
Cette philosophie, s’appuie aussi sur le vécu des équipes d’Eureka Intérim : beaucoup ont elles-mêmes traversé des périodes de fragilité et savent combien le présentiel et la confiance sont essentiels pour se reconstruire.
Des profils inspirants
Les salariés en reconversion sont, pour William, de véritables forces pour le monde du travail. « Ces personnes ont une force d’âme incroyable. Elles ont prouvé une résilience supérieure à la moyenne. Pour une entreprise, c’est un atout énorme, un exemple pour les autres salariés. »
Il poursuit ensuite en ajoutant que ces parcours donnent aussi du sens au métier des agences :
« Pour nos équipes, accompagner une reconversion, c’est bien plus que placer quelqu’un sur une mission : c’est redonner confiance, construire un projet de vie. »
Mieux repérer pour mieux accompagner
Si le partenariat avec le FPETT a permis à Eurêka d’accueillir plusieurs intérimaires accompagnés, la détection des publics reste un défi.
« Nous avons encore du mal à identifier en interne les victimes d’accident du travail. Le FPETT joue un rôle essentiel dans la mise en relation, mais il faut aller plus loin, mieux repérer, y compris les situations moins graves. » nous confie William.
Le directeur réseau d‘Eureka Intérim plaide pour une mobilisation collective du secteur : « Le travail temporaire a la capacité d’accompagner ces publics, mais il faut renforcer les circuits d’information entre acteurs. ».
En somme, communiquer mieux entre les acteurs du travail temporaire, pour repérer mieux et accompagner mieux.
